Publié le 18 juillet 2019
Invictus Drone est votre entreprise de drone à Rennes et partout en France. Depuis le début de mon activité, j’ai pu effectuer de très nombreuses heures de vol. Ces dernières m’ont amenée dans des situations très variées. Vol de nuit, vol dans des zones dangereuses ou encore restreintes, emprises d’aéroport, la liste des situations complexes est longue. Dernièrement, deux prestations m’ont demandée beaucoup de procédures à suivre pour pouvoir voler.
Avant de voler, sur le territoire français, il est impératif de savoir si vous vous trouvez dans une zone réglementée ou non. Par exemple, lors d’un vol, le long des côtes atlantiques, je me trouve dans une zone notée dangereuse. Et pour cause, il s’agit notamment de zone d’entraînement militaire. Parfois, ces entraînements de vols ont même lieu à basse altitude. Autant dire qu’une fois sur place je suis certaine d’être repérée par les radars ! Une fois la zone d’évolution de mon drone bien établie, je contacte donc les gestionnaires de zone. Parfois il s’agit d’une école militaire (à Coêtquidan par exemple) parfois d’une instance plus importante, ou même d’un régiment. Ces derniers me donnent rapidement la marche à suivre pour demander l’autorisation de voler au dessous de leurs avions … ou hélicoptères.
Souvent, le protocole à suivre est relativement simple. On donne ses coordonnées, on appelle en début de mission puis en fin de mission. Rapide et efficace. Parfois, la procédure est plus dense. Avant tout vol il s’agit alors de remplir un dossier et d’attendre en espérant avoir une autorisation avec un numéro précis, à rappeler en toute occasion.
Autre situation, autre lieux, autre process pour voler en toute légalité. Le vol de nuit est tout à fait interdit en France avec un drone civil. Interdit pour les particuliers mais permis sous condition pour les professionnels ! Dans le cadre d’un projet pour un festival de renom, je suis aujourd’hui autorisée à voler de nuit. Pour avoir cette autorisation, il est nécessaire de s’y prendre à l’avance. Un mois avant le vol, pas un jour de moins. C’est le temps nécessaire pour obtenir les dérogations nécessaires à vos décollages nocturnes. Pour cela, passer par les préfectures n’est pas suffisant. Vous devez avoir l’aval de la direction de la sécurité de l’aviation civile (DSAC) avant tout. Les DASC existent pour des zones du pays. DASC Nord, Ouest, etc. Un formulaire rempli avec précision et des cartes détaillées de vos zones d’évolutions sont indispensables à l’étude du dossier. Dans mon cas, il s’agit d’effectuer deux vols de nuits donc double travail pour pouvoir faire voler mon drone. Pour l’occasion, je double les procédures car je suis aussi sous l’emprise d’un aéroport. Vous l’avez sans doute compris, cela requiert une nouvelle démarche spécifique pour avoir l’autorisation de partager l’espace aérien 😉
Beaucoup de procédures donc avant de voler, mais à la clé de toutes ces démarches, je peux vous proposer des images magiques ! ! Voici quelques photos avant de vous présenter ma prochaine vidéo 🙂